Les substances per- et polyfluoroalkylées (PFAS) ont des propriétés extraordinaires, et cette famille de plusieurs milliers de molécules est aujourd'hui utilisée dans un très grand nombre d'applications et dispositifs, pour lesquels elles paraissent indispensables.
La très grande stabilité de ces molécules est aussi leur plus grand inconvénient : les PFAS ne se dégradent pratiquement pas, et leur accumulation dans l'environnement et le corps humain leur a valu la qualification de « polluants éternels ». L'impact et la toxicité de ces composants ne sont pas tous connus en détail, mais certains PFAS ont néanmoins déjà été interdits, suite à l'observation de leurs effets toxiques ou néfastes et à une suspicion de cancérogénicité.
La détection et l'analyse des PFAS ne sont pas des plus simples, et leurs impacts multiples doivent aujourd'hui être mieux qualifiés. La recherche travaille sur des possibilités de remédiation et/ou de recyclage, afin de trouver des solutions permettant de supprimer la charge et l’impact de ces polluants. Les travaux académiques sur les alternatives aux PFAS en sont à leurs tout débuts, et il parait indispensable de renforcer cet axe de recherche de substitutions, aussi bien matérielles que méthodologiques, dans la perspective d’une réglementation nationale limitant ou interdisant l’utilisation de ces molécules dans un avenir proche.
Ce colloque, co-organisé par la Mission pour les initiatives transverses et interdisciplinaires (MITI) et la Direction des relations avec les entreprises (DRE) du CNRS, a pour objectif de servir de point de départ à de nouveaux projets de recherche couvrant la détection, la remédiation et les alternatives aux PFAS, en associant les entreprises, dans le cadre d’un appel à projets qui sera lancé par le CNRS courant 2024.
Le colloque se déroulera uniquement en présentiel et est complet, le site d'inscription est donc clos.
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